ONU-Femmes : direction New York pour une enseignante du Cégep de Rivière-du-Loup
Magalie Lefebvre, enseignante au Cégep de Rivière-du-Loup, a été sélectionnée parmi 165 candidatures afin de représenter le Québec et le Canada. Elle se joindra à la 67e délégation mondiale de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW67). L'évènement, qui aura lieu à New York du 6 au 17 mars prochain, portera sur les thèmes de l'innovation et du changement technologique, ainsi que de l'éducation à l'ère numérique pour parvenir à l'égalité des sexes et à l'autonomisation de toutes les femmes et filles.
L’enseignante en sociologie dans les programmes Sciences humaines et Gestion et intervention en loisir du Cégep est détentrice d’une maitrise en sociologie spécialisée en études féministes et de genre, d'un diplôme d'études collégiales en mise en valeur des produits touristiques, d'un baccalauréat en anthropologie et d'un certificat en études féministes. Elle rédige actuellement son premier manuscrit sur les dynamiques des couples interraciaux et la biracialité au Québec, en se concentrant sur les enfants nés de ces unions. Sa passion pour les questions de genre et de diversité l'a amenée à prôner l'autonomisation des minorités sociales et à leur donner une voix.
« Faire partie de la délégation Commission de la condition de la femme des Nations Unies est pour moi une prestigieuse opportunité de réfléchir sans frontières (littéralement) sur des enjeux qui ont des impacts au quotidien sur des groupes marginalisés socialement. Ramener volontairement et activement la parole des femmes et des minorités de genre au centre est une initiative d'autonomisation que je prône grandement. Je crois que l'éducation et l'échange de perspectives idéologiques sont les clés à une émancipation intellectuelle. J'aspire à ramener les connaissances acquises lors de mon expérience à l'ONU dans mes enseignements et auprès de ma communauté », affirme Magalie Lefebvre.
Dans les dernières années, l’enseignante s’est impliquée au sein de plusieurs initiatives qui gravitent autour d’un sujet commun : la justice sociale et l’analyse des rapports de pouvoir. Après avoir travaillé six ans en coopération internationale, notamment entre le Rwanda et le Québec, elle a été coordonnatrice d’un collectif de recherche sur les migrations et le racisme à l’Université d’Ottawa. À cette même université, elle a également été commissaire à l’équité et facilitatrice des Healing sessions pour les personnes racisées durant la pandémie de COVID-19.
Cette expérience à la délégation de la CSW67 sera assurément une source d'inspiration pour toute la communauté du Cégep de Rivière-du-Loup.