Le Groupe de recherche en environnement et biotechnologie (GREB) du Cégep de Rivière-du-Loup a récemment obtenu des subventions totalisant 4,9 M$ pour ses projets de recherche. Ce financement concerne plus précisément ses activités en biométhanisation et traitement des eaux. Il permettra d’optimiser les procédés régionaux et de mettre en place une plateforme de biotransformation des matières résiduelles clefs pour la région du Bas-Saint-Laurent.
En premier lieu, le Cégep et son partenaire Biopterre – Centre de développement des bioproduits (CCTT affilié au Cégep de La Pocatière) peuvent bénéficier d’un appui de taille du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) grâce à un montant de 2 M$ reçu dans le cadre du Programme d'innovation dans les collèges et la communauté – subventions de renforcement de l'innovation (RI Croissance). Ensuite, la MRC de Rivière-du-Loup, la Ville de Rivière-du-Loup ainsi que plusieurs entreprises de la région ajoutent conjointement une contribution de 1,5 M$, sous plusieurs formes, destinée au développement de stratégies pour l’amélioration de l’efficacité des procédés de biotransformation. En effet, les entreprises participantes ont des besoins précis en biométhanisation, en traitement des eaux ou encore en traitement de matières résiduelles.
Finalement, afin de consolider ses équipements et ses infrastructures, le Cégep de Rivière-du-Loup a également obtenu un appui financier de 0,575 M$ respectivement de la Fondation canadienne pour l’innovation et du gouvernement du Québec pour un projet totalisant 1,4 M$. Celui-ci vise à implanter une plateforme de biotransformation des matières résiduelles et à acquérir des équipements sophistiqués de microbiologie, de biologie moléculaire et d’enzymologie.
Selon Habib Horchani, chercheur principal au Cégep de Rivière-du-Loup, « cet appui hors du commun arrive à point et permettra de consolider le travail effectué et à venir du GREB. Nous sommes persuadés que la recherche et le développement font partie des voies d’avenir qu’auront à emprunter les cégeps en tant qu’établissements d’enseignement supérieur ».