Dépôts de données

Dans l'intérêt d'une science ouverte et d'un accès toujours plus démocratique au savoir, les chercheurs sont encouragés à partager les données de leurs recherches dans un dépôt de données, une fois les résultats de celles-ci publiés. La diffusion et le partage des données a un impact positif sur l'avancement et la reproductibilité de la recherche scientifique, pour le bien de tous.

Le partage des données est par ailleurs une exigence fréquente des organismes subventionnaires et des éditeurs de revues savantes. Ce partage est par contre en tout temps conditionnel au respect des enjeux éthiques, légaux et commerciaux.

Le choix d'un dépôt de données devrait être fait dès la rédaction du plan de gestion des données, afin d'adapter le travail de collecte aux exigences propres au dépôt choisi. Cela évitera une surcharge de travail au moment du dépôt. L'Assistant PGD et les contraintes des organismes subventionnaires guideront le chercheur dans le choix d'un dépôt. À noter que l'utilisation d'un dépôt n'impose pas automatiquement le partage des données et que celui-ci peut être accordé sous conditions ou de façon restreinte, lorsque nécessaire. Ce niveau doit alors être défini dans le plan de gestion des données, suivant les obligations éthiques et légales.

Quelques dépôts de données

• Borealis: Le dépôt Dataverse canadien
• Dépôt fédéré de données de recherche canadiennes (DFDR)
• Zenodo
• Dryad
• Figshare
• Mendeley Data (Elsevier)
• beQuali (banque d'enquêtes qualitatives en sciences sociales)

Pour en savoir plus :

• Fiche conseil Pourquoi partager ses données? de l'Université du Québec.
• Dépôts de données de recherche 101 : une série de modules de formation de Portage.